14 octobre 2025
comptable kinésithérapeute Namur

comptable kinésithérapeute Namur

Être kinésithérapeute indépendant à Namur, c’est bien plus que soigner des patients. C’est aussi gérer une activité professionnelle soumise à des règles strictes, notamment en matière comptable. Pour exercer en toute conformité, chaque kiné doit tenir une comptabilité structurée, transparente et alignée avec la législation fiscale belge. Cette obligation légale est loin d’être une simple formalité : elle constitue la colonne vertébrale de l’activité, conditionnant sa viabilité économique, sa conformité réglementaire et sa capacité à se développer sur le long terme.

À Namur, la comptabilité du kinésithérapeute n’est pas optionnelle

Tout kinésithérapeute indépendant exerçant à Namur est tenu de respecter les obligations comptables prévues par le droit belge. En tant qu’indépendant en personne physique – ce qui est le cas pour une grande majorité de praticiens – la comptabilité est généralement simplifiée, mais reste obligatoire. Elle se compose au minimum d’un livre des recettes, d’un registre des achats (si applicable) et d’un inventaire annuel. Ces documents doivent être mis à jour régulièrement et conservés pendant au moins sept ans.

Les kinés qui choisissent de créer une société (par exemple une SRL) à Namur entrent alors dans le champ d’une comptabilité en partie double. Celle-ci exige une rigueur plus poussée : bilans comptables, comptes de résultats, plans comptables numérotés, et publications annuelles sont de mise. Ce choix de structure peut avoir des avantages fiscaux, mais demande aussi un encadrement comptable plus professionnel.

Le régime de TVA : franchise ou assujettissement classique

Les kinésithérapeutes indépendants à Namur peuvent bénéficier du régime de la franchise de TVA, tant que leur chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 25 000 €. Dans ce cadre, ils ne doivent pas facturer la TVA à leurs patients, ce qui allège considérablement les obligations déclaratives. Cependant, ils ne peuvent pas non plus récupérer la TVA sur leurs achats professionnels. Cette décision stratégique doit être prise avec soin, en fonction du volume d’activité et des investissements envisagés.

Si le kiné décide de s’assujettir volontairement à la TVA, ou s’il dépasse le plafond, il devra déposer des déclarations périodiques (mensuelles ou trimestrielles), émettre des factures avec TVA, et tenir un registre de TVA. Ce régime peut offrir certains avantages, notamment pour les kinés qui investissent régulièrement dans du matériel médical ou collaborent avec d’autres structures de santé.

Une facturation rigoureuse pour un suivi efficace des revenus

Le suivi des recettes est un pilier de la comptabilité du kinésithérapeute indépendant. À Namur comme ailleurs, il est impératif de consigner chaque prestation dans un livre des recettes chronologique. Que les actes soient conventionnés (rémunérés via le système de tiers payant) ou qu’ils relèvent d’honoraires libres (payés directement par le patient), chaque montant perçu doit être clairement identifié.

Émettre une note d’honoraires ou une facture peut être requis selon le type de prestation. En cas de collaboration avec des maisons médicales ou d’autres structures de soins, les paiements doivent également être comptabilisés avec précision. De nombreux praticiens utilisent aujourd’hui des logiciels de gestion adaptés au secteur de la santé pour automatiser et fiabiliser ces tâches.

Les dépenses déductibles : bien les identifier et les justifier

L’une des clés d’une comptabilité efficace est de savoir identifier les dépenses professionnelles déductibles. Le kiné à Namur peut déduire un large éventail de frais : loyer du cabinet, charges de téléphonie et d’internet, achats de matériel médical, logiciels, assurances professionnelles, frais de déplacement, formations, etc. Ces charges viennent réduire le bénéfice imposable, et donc le montant de l’impôt dû.

Il est indispensable de conserver les justificatifs (factures, notes, tickets) et de s’assurer que chaque dépense est bien liée à l’activité. En cas de contrôle fiscal, c’est la cohérence et la traçabilité des dépenses qui seront évaluées. Une organisation rigoureuse est donc de mise, d’autant plus si certaines dépenses présentent un usage mixte (ex. : voiture personnelle utilisée aussi à des fins professionnelles).

Gérer les cotisations sociales avec prévoyance

Au-delà des obligations fiscales, le kinésithérapeute indépendant à Namur doit également s’affilier à une caisse d’assurances sociales. Les cotisations sociales sont calculées sur base du revenu net imposable et doivent être versées chaque trimestre. Elles ouvrent le droit à des prestations sociales : pension, assurance maladie, congés de maternité, indemnités en cas d’incapacité de travail, etc.

Il est fortement recommandé d’anticiper ces dépenses dans la gestion de trésorerie, notamment lors des premières années d’activité où les revenus peuvent fluctuer. Un comptable pourra conseiller sur les meilleures pratiques en matière de provisions et de régularisations, tout en assurant un suivi cohérent des versements trimestriels.

Se faire accompagner : un choix judicieux pour le kiné namurois

Même si la comptabilité simplifiée est accessible à un kiné autonome, l’accompagnement par un expert comptable kinésithérapeute Namur présente de nombreux avantages. Ce professionnel connaît les spécificités des professions libérales de santé et peut proposer une gestion sur mesure. Il veille au respect des obligations fiscales, optimise les charges, gère les déclarations, et peut même conseiller sur le choix du statut (personne physique ou société).

À Namur, plusieurs cabinets comptables sont spécialisés dans l’accompagnement des kinésithérapeutes. Ils offrent des services adaptés aux réalités de terrain, avec des outils numériques modernes, une communication fluide, et un suivi personnalisé de l’évolution du cabinet.

Une obligation comptable essentielle pour une activité sereine

La comptabilité n’est pas une tâche secondaire pour le kiné indépendant à Namur : c’est une obligation légale, mais aussi un outil de gestion stratégique. Bien tenue, elle permet d’assurer la conformité avec les exigences fiscales et sociales, d’anticiper les charges, de suivre l’évolution de l’activité, et de poser les bases d’un développement durable.

Qu’il choisisse de la gérer seul avec l’aide de logiciels spécialisés ou de se faire accompagner par un comptable expérimenté, le kiné doit considérer la comptabilité comme un levier de performance et non comme une contrainte. À Namur, la maîtrise des règles comptables est un gage de professionnalisme et de sérénité dans un environnement de santé en constante évolution.

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